Manger bio

D’après l’INSEE, l’alimentation représentait environ 30% dans le budget moyen d’une famille en 1960. En 2014 il n’est plus que de 20% et peut même descendre à 12 % dans certaines familles. L’objectif de l’agro-industrie née après la guerre est de fournir les produits les moins chers possibles en utilisant les méthodes ayant fait leurs preuves dans l’industrie. La qualité des produits et le niveau de vie des paysans ou des ouvriers agricoles ne rentrent pas en ligne de compte.

En moyenne et en fonction des modes de commercialisation, on estime que les produits bio présentent un prix de 20 % à 30 % plus cher que leurs homologues non bio.

Les scientifiques ayant travaillé sur l’enquête BioNutrinet ont estimé le surcoût d’une alimentation 100% bio à 90 centimes d’euro par jour et par personne. Ce qui revient en gros à 27€ par mois mais quand même à 108 € par mois pour une famille de 4 personnes. Ce qui n’est pas rien pour un petit budget.

Mais ceci est une moyenne car on peut faire baisser son budget alimentaire bio si on respecte les conseils suivants :


On change son régime alimentaire

Manger bio suppose des choix alimentaires différents. Certes le pain bis est plus cher mais il est également beaucoup plus nourrissant.

On n’achète pas n’importe où

Les grandes surfaces s’en mettent plein les poches.
Les magasins bio offrent une alternative mais Les circuits courts sont recommandés.

On fait attention
aux prix

Acheter en vrac

Consommer bio, c’est donc aussi faire le choix d’une agriculture qui maintient une activité dans nos campagnes et contribue à les préserver.
Mais elle assure que « manger bio sans se ruiner est possible, en choisissant des produits peu transformés, et commercialisés en vrac ». Une étude du Crédoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) pour l’Agence Bio a relevé que des carottes râpées conventionnelles coûtent trois fois plus cher que les bio en vrac.

Fruits et légumes bio : les magasins spécialisés moins chers que les grandes surfaces

La cherté du bio en grandes surfaces n’est pas une fatalité. Un récent relevé de prix réalisé par l’UFC-Que Choisir7 avec l’aide de ses bénévoles montre ainsi que les magasins spécialisés peuvent constituer un recours pour les consommateurs. En effet, bien qu’ils soient globalement plus chers que les grandes surfaces lorsque l’on prend en compte l’ensemble des produits bio, la situation est bien différente pour les seuls fruits et légumes, dont les prix s’avèrent 19 % moins élevés dans les magasins spécialisés8. Dès lors, et notamment compte tenu de la progression marquée du nombre de magasins spécialisés en France (416 points de vente supplémentaires au cours des deux dernières années, soit une progression de 18 %), la mise en concurrence par les consommateurs des différents modes de distribution pourrait pousser les grandes surfaces à adopter des politiques de marges plus raisonnables et donc favorables à la démocratisation du bio.